Canadian Cardiovascular Society

Le Dr William McIntyre, cardiologue, est impliqué dans la SCC depuis sa deuxième année d’études en médecine à l’Université Queen’s, lorsqu’il a assisté pour la première fois à une journée de formation dans le cadre du Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire. Il a ensuite été coprésident du Comité de planification du programme des stagiaires en 2017 et 2018, a présidé le Comité des stagiaires de 2019 à 2020 et a plaidé en faveur de la création d’une catégorie de membres de la SCC en début de carrière. Il est actuellement président du Comité de chercheurs en début de carrière et lauréat du Prix à un jeune chercheur 2023. 

Après avoir terminé ses études en médecine, le Dr McIntyre a effectué une résidence de trois ans en médecine interne à Kingston, suivie d’une résidence de trois ans en cardiologie adulte à l’Hôpital Saint-Boniface de Winnipeg. En 2016, il s’est installé à Hamilton, où il a obtenu une bourse de recherche en électrophysiologie et stimulation cardiaque et un doctorat en méthodologie de la recherche en santé à l’Université McMaster. Il est aujourd’hui professeur adjoint de médecine à la faculté des sciences de la santé de McMaster et chercheur à l’Institut de recherche sur la santé des populations.

Nous avons rencontré le Dr McIntyre pour en savoir plus sur ses travaux, son implication dans la SCC et les conseils qu’il peut offrir aux stagiaires et aux chercheurs en début de carrière.

Q : Dr McIntyre, pouvez-vous nous dire ce qui vous a attiré vers ce travail particulier? L’accent mis sur la recherche sur l’arythmie?

R : J’ai eu le privilège d’avoir un grand mentor lorsque j’étais étudiant à Queen’s. Le Dr Adrian Baranchuk avait de l’énergie, du dynamisme et de la personnalité, et il réalisait des travaux approfondis sur l’arythmie. Il m’a fait découvrir la recherche, m’a aidé à me former auprès des meilleurs et m’a convaincu que je pouvais exercer une influence. 

Q : Quel est votre meilleur conseil pour les stagiaires et les membres de la SCC en début de carrière?

R : Si vous voulez devenir chercheur, vous avez besoin d’une formation théorique formelle et de vous engager, mais vous avez également besoin d’une formation pratique, d’un mentorat et d’une supervision. Il faut aller sur le terrain et faire des études de recherche auprès des meilleurs dans le domaine. Pour moi, ce fut le cas après avoir rejoint l’un des « maîtres » de notre discipline, le Dr Jeff Healey, à l’aéroport de Vancouver, après le Congrès cardiovasculaire, il y a environ huit ans. Je lui ai dit que je voulais faire des recherches avec lui et il m’a demandé de lui envoyer mes cinq meilleures idées. Une semaine plus tard, il m’a contacté et m’a dit que j’étais sur la bonne voie avec une idée sur la fibrillation auriculaire survenant transitoirement à l’effort. J’ai présenté les résultats finaux de cette recherche au CCSC à Vasculaire cette année. 

Q : Qu’est-ce qui, selon vous, a eu la plus grande incidence sur votre carrière jusqu’à présent?

R : Le sens de la communauté au sein de la Société canadienne de cardiologie, de la Société canadienne de rythmologie et même de l’Association européenne du rythme cardiaque. Tout autour de moi, il y a ces merveilleuses organisations, ces communautés de personnes qui sont vraiment motivées à se rassembler dans un but unifié. Ils font progresser les soins aux patients grâce à des initiatives en matière d’éducation et de recherche. 

Q : Que souhaiteriez-vous que le public sache sur le système de santé cardiovasculaire canadien?

R : La technologie et l’innovation en sont les moteurs. Nous utilisons en permanence des machines de diagnostic et des interventions nouvelles et plus performantes. La cardiologie possède une riche culture de recherche scientifique solide. Ainsi, lorsqu’une thérapie est mise sur le marché, vous pouvez croire que la communauté en a fait l’essai sur des dizaines de milliers de patients volontaires. Il est également important de comprendre le rôle que jouent les patients volontaires dans l’évolution des soins en participant à des études de recherche. 

Q : Pourquoi pensez-vous qu’il est important d’être membre de la SCC? Pourquoi êtes-vous membre?

R : L’adhésion à la SCC permet de s’engager auprès de la communauté. La SCC est le meilleur moyen d’être exposé à de nouvelles idées et à d’autres perspectives. Beaucoup de gens sont si spécialisés qu’ils sont les seuls experts de leur ville ou de leur province. Au sein de la SCC ou de ses sociétés affiliées, vous trouverez des personnes qui poursuivent des objectifs et rencontrent des problèmes communs. En outre, la SCC est le principal vecteur de formation au Canada, et elle fait un excellent travail en gardant un œil sur les trois mégasociétés du monde – l’American College of Cardiology, l’American Heart Association et la Société européenne de cardiologie – pour veiller à ce que le contenu soit filtré et interprété selon une optique canadienne.

Q : Quelle est la partie de votre travail que vous préférez?

R : J’aime identifier les problèmes au jour le jour et m’efforcer ensuite de rassembler des éléments pour les résoudre par le biais de la recherche. Il est gratifiant de concevoir une étude, d’acquérir de nouvelles connaissances et d’essayer ensuite de modifier la pratique clinique.

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