Canadian Cardiovascular Society

La nécessité du café, de l’intelligence artificielle (IA) et de la spécialisation en tant que professionnel en cardiologie  

Dr Robert Miller est professeur agrégé clinique au Département des sciences cardiaques de l’Université de Calgary et directeur médical du Programme de cardiologie nucléaire et de tomodensitométrie cardiaque. Il a suivi une formation en médecine interne et en cardiologie générale à l’Université de Calgary, puis une formation avancée en insuffisance cardiaque et en transplantation cardiaque à l’Université de Stanford, ainsi qu’une formation avancée en imagerie cardiaque au Cedars Sinai Medical Center. Le travail clinique du Dr Miller comprend également la cardiologie nucléaire et la tomodensitométrie cardiaque, en plus du temps passé dans le département d’insuffisance cardiaque avancée et la clinique de fonction cardiaque. Ses recherches portent sur les applications d’imagerie cardiaque avancée chez les patients atteints de cardiomyopathies et sur l’épidémiologie de l’insuffisance cardiaque et de la transplantation cardiaque. Le Dr Miller est l’actuel président de la Société canadienne de cardiologie nucléaire et de tomodensitométrie (SCCNT), une société affiliée à la Société cardiovasculaire du Canada (SCC). 

Comment vous êtes-vous impliqué dans la SCC?  

J’ai commencé à m’impliquer dans la SCC en tant que membre stagiaire et j’ai toujours cherché à m’impliquer davantage. Il y a toujours eu beaucoup de possibilités pour les stagiaires à la SCC, mais au fil des ans, il y a eu un nombre croissant de nouvelles perspectives pour les membres en début de carrière. Il est particulièrement important de s’impliquer en début de carrière, car cela permet de construire rapidement un réseau de collègues à travers le Canada.  

Pouvez-vous citer un exemple de domaine dans lequel vous pensez que les soins cardiovasculaires se sont le plus améliorés depuis le début de votre carrière?  

Je pense que l’imagerie cardiaque a progressé plus rapidement que beaucoup d’autres domaines de la cardiologie. En effet, la technologie sous-jacente à la tomodensitométrie cardiaque s’est améliorée au point qu’elle pourrait être considérée comme un test de première ligne pour les patients souffrant de douleurs thoraciques. Des progrès similaires ont été réalisés dans le domaine de la tomographie par émission de positrons, de sorte que la technologie est prête à être utilisée en dehors de quelques grands centres universitaires. Une utilisation plus large de ces techniques pourrait faciliter le diagnostic des maladies coronariennes et permettre de mieux cibler les thérapies médicales pour les personnes qui en bénéficieraient le plus.  

Qu’est-ce qui a eu la plus grande incidence sur votre carrière jusqu’à présent?  

Le temps que j’ai passé à suivre une formation de sous-spécialité a eu la plus grande incidence sur ma carrière à ce jour. Prendre un ou deux ans pour devenir un véritable expert dans un domaine précis est extrêmement précieux. Pour moi, cela a pris la forme d’une formation avancée en insuffisance cardiaque et en imagerie cardiaque avancée. D’un point de vue clinique, cela m’a permis d’acquérir l’expertise nécessaire pour être en confiance dans mes fonctions lorsque j’ai commencé à travailler en tant que cardiologue. Cela a également joué un rôle essentiel dans le lancement de ma carrière de chercheur en me permettant de travailler avec des experts dans ce domaine.  

Selon vous, quelle devrait être la priorité de la communauté cardiovasculaire canadienne?  

Je pense que la communauté cardiovasculaire canadienne doit travailler de manière proactive à l’intégration de l’intelligence artificielle. Les applications potentielles sont très nombreuses, mais la plupart de ces solutions ne dépassent jamais l’étape des essais initiaux. En particulier, je pense que nous devons chercher des moyens d’évaluer prospectivement les modèles d’IA pendant le déploiement clinique afin de nous assurer qu’ils répondent aux besoins cliniques et qu’ils continuent d’être performants au fil du temps.   

Quelle est la chose (non sentient) dont vous ne pouvez pas vous passer?  

Le café. Ma vie est rythmée par la caféine et m’arrêter pour boire une tasse de café est un bon moyen de me ressourcer pendant cinq ou dix minutes avant de retourner à mon travail clinique ou à mes recherches. 

Retrouvez le Dr Miller sur Twitter à @robertjhmiller. 

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