Canadian Cardiovascular Society

L’infarctus du myocarde sans maladie coronarienne obstructive (MINOCA) peut être un diagnostic invisible pour de nombreux cliniciens. Et comme il est invisible, il n’est souvent pas traité. Le MINOCA représente 6 à 15 % de tous les syndromes coronariens aigus, les femmes étant représentées de manière disproportionnée et probablement non diagnostiquées.    

Un écart persistant dans les résultats cliniques est observé chez les femmes diagnostiquées avec un infarctus du myocarde (IM), y compris :    

  • un risque accru de décès à l’hôpital  ;
  • récidive de l’infarctus du myocarde ;    
  • la mortalité à long terme avec des taux de mortalité proportionnellement plus élevés après l’IM, en particulier chez les femmes plus jeunes au Canada qui sont également plus susceptibles d’être diagnostiquées avec MINOCA.    

Une nouvelle mise à jour de pratique clinique de la Société cardiovasculaire du Canada (SCC) et de l’Alliance canadienne de santé cardiaque pour les femmes (ACSCF) sur la MINOCA fournit aux lecteurs des conseils à jour sur cinq domaines clés :    

  • ce qu’est le MINOCA et comment ne pas le manquer ;  
  • l’importance d’exclure les « imitateurs » de diagnostic ; 
  • les voies diagnostiques flexibles axées sur les tests de laboratoire, ainsi que sur l’imagerie non invasive et invasive, qui peuvent être adaptées en fonction de la disponibilité et de l’expertise de chaque institution; 
  • l’importance de comprendre la pathophysiologie sous-jacente à l’origine de l’événement MINOCA afin d’optimiser le traitement; 
  • l’avantage supplémentaire des ressources de soins post-aigus, y compris l’orientation vers la réadaptation cardiaque et les centres d’excellence.    

 “Avec le lancement de la mise à jour de la pratique clinique MINOCA de la SCC, élaborée en partenariat avec l’Alliance canadienne de santé cardiaque pour les femmes, nous faisons un pas important vers l’avancement des soins pour les patients atteints de MINOCA. Cette initiative souligne notre engagement commun à améliorer la compréhension clinique et à optimiser les stratégies de prise en charge, afin d’assurer de meilleurs résultats pour les personnes atteintes de cette maladie complexe. Ensemble, nous ouvrons la voie à des soins plus efficaces et personnalisés pour les hommes et les femmes atteints de MINOCA”. – Thais Coutinho, MD et Christine Pacheco, MD, MSc, FRCPC, co-présidentes de la mise à jour de pratique clinique MINOCA.   

À propos de la Société cardiovasculaire du Canada :  
La SCC est la porte-parole nationale des cliniciens et des scientifiques du domaine cardiovasculaire, représentant plus de 2 500 cardiologues, chirurgiens cardiaques et autres spécialistes de la santé cardiaque au Canada. Elle fait avancer la santé cardiaque pour le bien de tous en établissant des normes d’excellence en santé et en soins cardiaques, en perfectionnant les connaissances et le savoir-faire des équipes de soins cardiaques, en influençant les politiques et en défendant la santé cardiaque de tous les Canadien(ne)s. Pour de plus amples renseignements sur la SCC, consultez le site : https://ccs.ca/fr/.   

À propos de l’Alliance canadienne de santé cardiaque pour les femmes:  
La vision de l’ACSCF est d’améliorer la santé cardiovasculaire des femmes tout au long de leur vie en aidant les cliniciens, les scientifiques, les patients et les décideurs à mettre en œuvre des données probantes, à transformer les pratiques cliniques et à influer sur les politiques publiques relatives à la santé cardiovasculaire des femmes. L’ACSCF est composée de près de 200 membres, cliniciens, scientifiques, professionnels paramédicaux, administrateurs de programmes et patients partenaires de tout le Canada. Elle est soutenue par le Centre canadien de santé cardiovasculaire des femmes de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, avec le soutien financier de la Fondation de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. Pour plus d’informations, consultez le site : https://www.cwhha.ca/.

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