Société cardiovasculaire du Canada

Pour publication immédiate : 21 janvier 2024, 0 h 01 (HNE)

Le financement permettra de poursuivre le recrutement des patients, le suivi détaillé, les nouvelles analyses et la diffusion des résultats.

Ottawa (Ontario) – L’étude de la Société cardiovasculaire du Canada (SCC) sur l’impact à long terme de la COVID-19 et des vaccins à ARNm sur le cœur a obtenu une quatrième année de financement afin de poursuivre un suivi médical important dans plus de 30 sites à travers le Canada.

L’étude MYCOVACC (Canadian Cardiovascular Society National Active Surveillance Study of MYocarditis and/or Pericarditis following mRNA COVID-19 VACCination) recevra 1,6 million de dollars de la part de l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) pour l’exercice financier 2025-2026.

Les fonds seront utilisés pour soutenir l’étude élargie des adultes et des enfants atteints de myocardite et/ou de péricardite à la suite de l’administration d’un vaccin à ARNm contre la COVID-19 ou d’une infection par la COVID-19, et pour créer des outils et des ressources à l’intention des professionnels de la santé, des décideurs politiques et du public afin d’éclairer la prise de décision en matière de vaccins.

L’étude MYCOVACC s’est amorcée en 2022 lorsque de rares cas de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) et de péricardite (inflammation de la paroi entourant le muscle cardiaque) ont été signalés au cours de la pandémie mondiale. Dirigée par le Dr Nathaniel Hawkins, cardiologue et chercheur à l’Université de Colombie-Britannique, l’étude a maintenant reçu quatre subventions de l’ASPC s’élevant au total à 6,7 millions de dollars.

Le nouveau financement pour 2025-2026 soutiendra :

  • la poursuite du recrutement, la prolongation du suivi des patients et l’ajout de nouveaux sites d’étude;
  • davantage d’examens d’imagerie par résonance magnétique cardiaque (IRM) pour mesurer le rétablissement du cœur;
  • l’évaluation continue de grandes bases de données et de dossiers médicaux afin d’examiner l’exactitude des rapports d’effets indésirables;
  • une nouvelle étude visant à évaluer le risque d’arythmie (rythme cardiaque anormal) chez les patients atteints de myocardite à la suite de l’inoculation d’un vaccin;
  • une étude comparant la santé de deux grandes cohortes de patients atteints de myocardite à la suite de l’inoculation d’un vaccin et de myocardite associée à la COVID-19, à celle des patients atteints de myocardite due à d’autres causes;
  • la mise au point d’outils de communication et de diffusion des connaissances, ainsi que des activités de perfectionnement professionnel destinées aux professionnels de la santé.

« Le soutien de l’Agence de santé publique du Canada nous permettra d’étendre cette précieuse étude, de continuer à caractériser le rétablissement du cœur, d’explorer de nouvelles pistes de recherche, de dissiper la désinformation et d’évaluer les risques relatifs », affirme le Dr Hawkins. Les renseignements et les observations seront largement diffusés par le biais de publications, d’activités de perfectionnement professionnel et d’autres efforts de sensibilisation. »

L’année prochaine, l’étude MYCOVACC sur l’arythmie, dirigée par le Dr Richard Bennett de l’Université de Colombie-Britannique, expert reconnu dans le domaine de l’arythmie ventriculaire et de la surveillance cardiaque, sera un domaine d’intérêt particulier. Des timbres d’électrocardiogramme seront fournis à tous les participants à l’étude après l’IRM cardiaque afin de surveiller leur rythme cardiaque sur une période de 14 jours. Un groupe témoin atteint de myocardite à la suite d’une infection par la COVID-19 recevra également un timbre pour évaluer le rythme et la fonction cardiaques.

Bien que les chercheurs estiment que le risque d’arythmie est faible chez les patients atteints de myocardite à la suite de l’inoculation d’un vaccin, le Dr Bennett affirme ce qui suit : « L’étude MYCOVACC nous offre une excellente occasion de caractériser le rythme auriculaire et ventriculaire, de prédire le risque d’arythmie et de combler une lacune de nos connaissances sur le sujet. » Selon une publication récente de l’équipe MYCOVACC dans le Journal canadien de cardiologie, le taux d’incidence global de la myocardite au Canada est de 1,2 pour 100 000 doses de vaccin, ce qui correspond aux estimations mondiales. Le risque de myocardite lié à l’infection par la COVID-19 est systématiquement plus élevé que le risque associé aux vaccins, selon plusieurs études internationales.

Des renseignements sur l’étude MYCOVACC peuvent être consultés ici : https://ccs.ca/fr/mycovacc/, et comprennent des ressources pour les patients et les prestataires de soins de santé, un balado, une mise à jour sur l’état et la prise en charge, et plus encore.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Stephanie Naday
Directrice des communications
Société cardiovasculaire du Canada
naday@ccs.ca


 À propos de la Société cardiovasculaire du Canada :  La Société cardiovasculaire du Canada (SCC) est la porte-parole de confiance des professionnels des soins cardiovasculaires au Canada, rassemblant plus de 2 500 spécialistes médicaux et membres clés de l’équipe de santé cardiaque pour faire progresser la recherche, l’éducation et les soins. Les intervenants, les décideurs et les groupes professionnels se tournent d’abord vers la SCC pour nous consulter sur les nouvelles avancées et les questions émergentes dans le domaine des soins cardiovasculaires au Canada en visitant le site https://ccs.ca/fr/. 

À propos de l’Agence de santé publique du Canada : L’Agence de santé publique du Canada fait partie du portefeuille fédéral de la santé. Ses activités sont axées sur la prévention des maladies et des blessures, la réaction aux menaces pour la santé publique, la promotion d’une bonne santé physique et mentale et la prestation de renseignements visant à soutenir une prise de décision éclairée. Visitez : https://www.canada.ca/fr/sante-publique.html 

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